Si l’œuvre de Pierre Michon se saisit volontiers de l’histoire révolutionnaire, ce n’est pas pour en faire advenir les idéaux en maniant les armes de la critique, mais pour ouvrir par la magie de l’écriture un autre horizon, qui est celui de la littérature et de l’art. Ce mouvement d’exode de la politique vers l’art, caractéristique d’une génération qui a vécu le reflux des espoirs révolutionnaires, renoue avec une certaine idée de l’écrivain, alchimiste et métaphysicien plutôt que sociologue.
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