Leioa, España
Este artículo se centra en la politización seminal de la Monarquía española hacia el final del Antiguo Régimen. Se privilegia metodológicamente el análisis de los actores implicados en los espacios de sociabilidad y experiencias del reformismo borbónico. Este enfoque nos permite ir más allá de la ya convencional dicotomía de la politización “desde arriba” / “desde abajo”. Más bien, lo que hay que identificar y rastrear son las conexiones de los actores sociales con los círculos en los que se desarrolló la política, ya que fueron estas conexiones las que transformaron a los propios actores, dejando de lado, en su cultura tradicional, a los sectores sociales que estaban excluidos. En consecuencia, la empresa reformista de la Corona fue un importante motor de politización antes de la era de la politización de masas. Los clivajes que la participación o la exclusión de este proceso provocaron se discuten en detalle a través del ejemplo del País Vasco y Navarra.
This paper focuses on the seminal politicisation of the Spanish Monarchy towards the end of the Ancien Régime. The analysis of the actors involved in the spaces of sociability and experiences of Bourbon reformism is methodologically privileged. This approach allows us to go beyond the now conventional dichotomy of politicisation “from above” / “from below”. Rather, it is the connections of the social actors with the circles in which politics occurred that need to be identified and traced, for it was these connections that transformed the actors themselves, leaving aside, in their traditional culture, the social sectors that were excluded. As a result, the reformist enterprise of the Crown was a major way of politicisation before the era of mass politicisation. The cleavages that the participation or exclusion from this process caused are discussed in detail through the example of the Basque Country and Navarre.
Ce travail porte sur la politisation séminale de la Monarchie espagnole vers la fin de l’Ancien Régime. L’analyse des acteurs impliqués dans les espaces de sociabilité et les expériences du réformisme bourbonien est méthodologiquement privilégié. Cette approche permet de dépasser la dichotomie, devenue conventionnelle, de la politisation « par le haut » / « par le bas ». Ce sont plutôt les connexions des acteurs sociaux avec les cercles ou le politique se produisit qui doivent être repérés et retracés, car c’était ces liens qui transformaient les acteurs eux-mêmes, laissant de côté, dans leur culture traditionnelle, les secteurs sociaux qui en étaient exclus. De ce fait, l’entreprise réformiste de la Couronne fut un moteur majeur de politisation avant l’ère de la politisation massive. Les clivages que la participation ou l’exclusion de ce processus occasionna sont abordés en détail à travers l’exemple du Pays Basque et de la Navarre.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados