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L’invention du paysage élégiaque autour de 1800

  • Autores: Sarah Hassid
  • Localización: Romantisme: Revue du dix-neuvieme siecle, ISSN 0048-8593, Nº 196, 2022 (Ejemplar dedicado a: L'Élégiaque), págs. 49-66
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      The elegiac landscape, considered as the main expression of a Romantic nature devoted to solitary emoting and retreats, established itself as an expressive tonality transcending generic categories and sub-categories. It flourished around 1800, at the same time as the fashion for “Elysian gardens”, and gave rise to a specific grammar made explicit by Ballanche, Valenciennes and then N.-G.-H. Lebrun. Based on scenes and atmospheres that quickly became archetypes, it little by little gained its independence from conventional historical landscapes and started to rival the grand genre by its superiority in the expression of emotion. These frequently empty landscapes, in the way they gave as much importance or more to natural features and architectural remains as to human figures, give us to see a quiet, meditative, silent and highly symbolic mode of painting. Voluntarily incomplete, the latter requires filling in by the viewer’s imagination, in a deeply empathetic relationship with the artist. Through the expert play of symbioses, echoes, and reflections, nature, devoid of human forms, becomes propitious for the evocation of both visual and sonorous memories.

    • français

      Considéré comme la principale expression d’une nature romantique vouée aux épanchements et aux retraites solitaires, le paysage élégiaque s’impose comme une tonalité expressive qui transcende les classes ou les sous-catégories du genre. Il s’épanouit autour de 1800, parallèlement à la vogue des « jardins élyséens », et donne lieu à une grammaire spécifique théorisée par Ballanche, Valenciennes puis N.-G.-H. Lebrun. Fondé sur des scènes et des atmosphères qui deviennent archétypales, il prend peu à peu une autonomie à l’égard des paysages historiques conventionnels et rivalise avec le grand genre par sa supériorité acquise dans le domaine de l’expression des sentiments. Accordant autant voire davantage de valeur aux éléments naturels et aux vestiges architecturaux qu’aux figures, ces paysages souvent désertés proposent une peinture silencieuse, hautement symbolique et méditative. Volontairement lacunaire, celle-ci est destinée à être complétée par l’imagination du spectateur, selon un rapport profondément empathique avec l’artiste. Par un savant jeu de symbioses, d’échos et de reflets, la nature inhabitée devient, dès lors, un lieu propre à l’évocation de souvenirs, à la fois visuels et sonores


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