La phonologie des grammairiens arabes (GA) et le cadre standard de la phonologie générative qui, fondée sur Chomsky & Halle (1968), appartient désormais elle aussi à l’histoire, ont en commun de poser des représentations abstraites (ʾaṣl pour les GA, représentations phonologiques pour les générativistes) et des règles afin de rendre compte des alternances présentées par les mots. Du fait que les GA n’ont pas élaboré le concept de morphème et se sont limités au mot surgissent des différences considérables dans l’organisation de la phonologie. S’ajoute à cela le fait que les règles des GA ne sont pas markoviennes et ne s’appliquent pas mécaniquement, mais en vertu de grands principes portant sur la langue ou les intuitions des locuteurs (les Arabes anciens mythiques pour les GA).
Both the phonology of the Arab grammarians (AG) and the standard framework of generative phonology, which – based as it is on Chomsky & Halle (1968) – is now also a part of history, have in common the positing of abstract representations (ʾaṣl for the former, and phonological representations for the latter) and rules to account for alternations present in words. The fact that the AG did not elaborate the concept of the morpheme has resulted in considerable differences in the organization of phonology. Added to this is the fact that the rules of AG are not Markovian and do not apply mechanically, but by virtue of grand principles about the language or the intuitions of the speakers (the mythical Ancient Arabs for AG).
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