Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Resumen de Confiance et épargne: un bilan de la littérature

Kevin Brookes, François Facchini

  • English

    Trust plays an increasingly important role in explaining the volume and structure of household savings. This paper examines the literature on three disparate subjects: the macroeconomics of saving, the economics of institutions and the economics of trust. The concept of trust is best situated to unify these three poles of the literature on the determinants of savings. It introduces an inherently subjective dimension into the explanation of the dynamics, revealing why empirical tests often produce ambiguous results and confirming that in the social sciences the cold, objective facts are less important than the facts as perceived through the lens of an agent’s beliefs. We evaluate the theoretical relationship between self-confidence, trust in others, and trust in institutions on the one hand, and savings behaviour on the other. Our review of empirical articles that take this subjective dimension into account yields promising results. Individuals entrust their savings on the basis of the representations they have of themselves, of others and of institutions. The more confident they are, the more they choose to save within financial institutions and to take risks with their investments. The paper concludes with a discussion of the implications of these results for economic research and for the determination of public policies aiming to increase both the volume and the structural efficiency of savings.

  • français

    Cet article rend compte du rôle de plus en plus important que joue la confiance dans l’explication du volume et de la structure de l’épargne des ménages. Il s’articule autour de trois littératures qui s’ignorent : la macroéconomie de l’épargne, l’économie des institutions et l’économie de la confiance. Le concept de confiance est le mieux placé pour unifier ces trois pôles de la littérature sur les déterminants de l’épargne. Elle introduit dans l’explication de la dynamique une dimension éminemment subjective qui peut expliquer, d’une part, pourquoi les tests empiriques ont des résultats plutôt ambigus et confirmer d’autre part qu’en sciences sociales ce ne sont pas les faits objectifs, bruts qui sont importants, mais les faits perçus à travers les croyances des agents. L’article examine la relation théorique entre, d’un côté, la confiance en soi, la confiance dans les autres, la confiance dans les institutions, et de l’autre le comportement d’épargne. L’examen des articles empiriques prenant en compte cette dimension subjective fournit des résultats prometteurs. Les individus confient leur épargne sur la base des représentations qu’ils ont d’eux-mêmes, des autres et des institutions. Plus ils ont confiance, plus ils acceptent d’épargner dans des institutions financières et plus ils acceptent de prendre des risques avec leurs placements. Cet article se conclut par une discussion sur les conséquences que ces résultats ont sur la recherche en science économique et sur la détermination des politiques publiques susceptibles d’augmenter le volume d’épargne et de rendre sa structure plus efficiente.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus