This paper aims to explore the different statuses of prose and verse in poetic analyses of the 19th century by starting with a simple observation: if the Romantics undermine, at the beginning of the century, the rhetorical principle at the core of the verse/prose divide, the latter nevertheless maintains its pertinence in different writers’ thinking about poetics. More precisely, efforts to establish a poetics based on form hesitate between renewing the meaningfulness of forms, which means associating verse and prose to a number of fixed values, and deregulating form, which means refusing to associate poetry and prose with specific discursive forms. The paper will also distinguish three phases in the perception and understanding of verse and prose, and explain how these distinctions—ethical, anthropological, and linguistic—are legitimated
Cette étude entend explorer les différents statuts du vers et de la prose dans les discours poéticiens du XIXe siècle en partant d’un constat simple : si les romantiques sapent, au début du siècle, le principe rhétorique au fondement du partage formel vers/prose, ce dernier conserve cependant une dimension opérante dans les réflexions poéticiennes des écrivains. Plus précisément, les tentatives d’élaboration d’une poétique formaliste oscillent entre une entreprise de remotivation des formes, qui associe le vers et la prose à certaines valeurs fixées d’avance, et une entreprise de dérégulation, qui refuse d’identifier la poésie et le prosaïsme à des mises en forme du discours. Il s’agira notamment de dégager trois moments épistémologiques dans la perception et la compréhension du vers et de la prose, et la légitimation de leur distinction : éthique, anthropologique et linguistique
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