Riqueza y límites del enfoque de Las "competencias" de el ejercicio de la profesión de los maestros de hoy en día

• Autores: Philippe Meirieu
• Localización: Runae: Revista científica de investigación educativa, ISSN-e 2550-6854, Nº. 1, 2017 (Ejemplar dedicado a: diciembre), págs. 43-65
• Idioma: español
• Títulos paralelos:
  • Richesses et limites de l’approche par « compétences » de l’exercice du métier d’enseignant aujourd’hui
  • Richesses et limites de l’approche par « compétences » de l’exercice du métier d’enseignant aujourd’hui
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  • español

    En el presente documento se examina la pertinencia de utilizar el concepto de "competencia" para comprender la profesión docente, analizar sus componentes y diseñar la formación inicial y en servicio. Si bien la noción de "competencia" ha permitido realizar progresos significativos y construir situaciones de formación más rigurosas que escapan a la "teoría de los dones", y si bien permite establecer programas de formación eficaces, corre el riesgo de dejar escapar todo lo que "sustenta" la profesión y, al mismo tiempo, le da unidad y su verdadero sentido. Por lo tanto, no se trata de abandonar la noción de "competencia", sino de determinar las condiciones para su correcta utilización. También se trata de situar esta noción dentro de un nuevo paradigma del "profesor-investigador", vector de coherencia entre objetivos y prácticas. Se trata, de hecho, de que el profesor aplique el principio de educabilidad en términos concretos a diario y trabaje en ambas direcciones en la "cadena" que une los objetivos y las prácticas: ¿cómo incorporar los objetivos en las prácticas y cómo remitir las prácticas a los objetivos? Este nuevo paradigma para la formación de profesores permite responder eficazmente a la pregunta: "¿Qué vale la pena enseñar? Lo que une y lo que libera".

  • français

    Cette communication s’interroge sur la pertinence de l’usage de la notionde « compétence » pour comprendre le métier d’enseignant, en analyser lescomposantes et en construire la formation initiale et continue. En effet, cettenotion de « compétence » est aujourd’hui entrée dans le « sens commun » etelle est utilisée sur le plan international sans être véritablement interrogée.Or, si la notion de « compétence » a permis de progresser significativementet de construire des situations de formation plus rigoureuses échappant à la «théorie des dons », si elle permet de mettre en place des curricula de formationperformants, elle risque de laisser échapper tout ce qui « fonde » le métier et luidonne, tout à la fois, son unité et sa véritable signification. Il ne s’agit donc pasd’abandonner la notion de « compétence », mais de déterminer les conditions deson bon usage. Il s’agit aussi d’inscrire cette notion dans un paradigme nouveaude « l’enseignant-chercheur », vecteur de cohérence entre les finalités et lespratiques. Il s’agit, en effet, pour l’enseignant de mettre en oeuvre concrètementet quotidiennement le principe d’éducabilité et travaillant dans les deux sens surla « chaîne » qui relie les finalités aux pratiques : comment incarner les finalitésdans les pratiques et comment référer les pratiques aux finalités ? Ce nouveauparadigme pour la formation des enseignants permet de répondre effectivementà la question : «Qu’est ce qui vaut la peine d’être enseigné ? Ce qui unit et cequi libère ».