Marie Sylvie Claude, Patrick Rayou
While all children can express themselves, each in their own way, as active and creative receptors of artworks, students with socially contrasting profiles can be found to be unequally competent in this area. This article shows this through a survey of two classes of pupils in their first year of secondary education who were discovering the modern and contemporary sculptures in the Tuileries gardens. What they say about the works, studied in the light of two intersecting theoretical supports, one from the research in didactics, and the other from the sociology of learning, enables us to better understand what can be difficult for some of them, when they are at school, and more precisely in their French lessons.
Si tous les enfants sont capables d’exprimer, à l’écrit comme à l’oral, des ressentis et des jugements qui témoignent de compétences esthétiques, ils se révèlent, comme élèves à profils socialement contrastés, inégalement compétents à leur donner la forme qu’attend l’école dans sa façon de traiter les objets du monde. Cet article le montre en s’appuyant sur une enquête auprès d’enfants de deux classes de sixième découvrant des sculptures modernes et contemporaines au jardin des Tuileries. L’étude de ce qu’ils disent des œuvres, à la lumière de deux appuis théoriques croisés, l’un issu de la didactique et l’autre de la sociologie des apprentissages, permet de mieux comprendre ce qui peut faire difficulté, pour une partie d’entre eux, quand ils sont élèves, plus précisément dans le cadre du cours de français.
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