Gunther Capelle-Blancard, Adrien Desroziers, Alexandre Garel, Arthur Petit-Romec
SRI is now well established among financial professionals (fund managers or institutional investors), where it has met with widespread success. However, it is struggling to generate the same enthusiasm among the general public, apart from a few individuals with a very specific profile. In this article, we try to understand the reluctance of savers and propose two types of explanation: the first relates to the public's distrust of banks and financial markets in general; the second is linked to the way in which professionals communicate about SRI in particular, praising its financial performance or resilience and generally refraining from committing themselves to extra-financial aspects.
L’ISR est aujourd’hui bien implanté auprès des professionnels de la finance (gestionnaires de fonds ou investisseurs institutionnels) chez lesquels il rencontre un large succès. Toutefois, il peine à susciter le même engouement auprès du grand public, mis à part quelques particuliers au profil bien précis. Dans cet article, les auteurs1 essaient de comprendre les réticences des épargnants et proposent deux types d’explications : l’une renvoie à la défiance du public vis-à-vis des banques et des marchés financiers en général ; l’autre est liée à la façon dont les professionnels communiquent en particulier sur l’ISR en vantant ses performances financières ou sa résilience et en se gardant bien, le plus souvent, de s’engager sur les aspects extra-financiers.
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