Arrondissement Leuven, Bélgica
At the beginning of the 1840s Marcellin Jobard, a Belgian industrialist of French origin, proposed a series of new typographical symbols that could serve for signalling feelings (such as irony, irritation, satisfaction) and for indicating voice modulations. His proposals, which to some extent prefigure modern innovations made possible by the use of fonts available in specific software, were intended to bridge the gap between the written/printed text and oral production. Jobard’s ideas, which did not obtain immediate success, fitted within a project of hermeneutic transparency, within a semiotic program of assuring continuity between the oral and the written circuit, and reflected a concern for economy, as can be seen from his use of a reduced series of graphical forms rotated in different senses. Of particular interest, from the point of view of linguistic pragmatics, is Jobard’s proposal to develop typographical markings in order to distinguish the various (il)locutionary instances.
Au début des années 1840, Marcellin Jobard, un industriel belge d’origine française, proposa une série de symboles typographiques nouveaux, qui devaient servir comme signes de sentiments (tels que l’ironie, l’irritation, la satisfaction) et comme signes des modulations prosodiques. Ses propositions, qui préfigurent les innovations modernes rendues possibles par les polices de logiciels spécifiques, visaient à rapprocher le texte écrit/imprimé de la production orale. Les idées de Jobard, qui n’ont pas eu de succès immédiat, répondaient à un projet de transparence herméneutique, à un programme sémiotique de continuité entre l’oral et l’écrit, et à un souci d’économie, qui apparaît dans l’exploitation d’une série réduite de formes graphiques tournées en différentes positions. Du point de vue de la pragmatique linguistique il est particulièrement intéressant de constater que Jobard proposait aussi des marquages typographiques spécifiques pour distinguer les différentes personnes (il)locutoires.
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