Climate and the end of Antiquity: an answer from western-central Anatolia

• Autores: Paolo Maranzana
• Localización: Antiquité tardive: revue internationale d'histoire et d'archéologie, ISSN 1250-7334, Nº. 29, 2021 (Ejemplar dedicado a: Homme et « nature » dans l' Antiquité tardive), págs. 95-106
• Idioma: inglés
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• Resumen

  • Cet article traite du rapport entre le développement des communautés rurales de Galatie (centre-ouest de l’Anatolie) durant la période romaine tardive (IVe-VIIe siècle) et les changements environnementaux. Le plateau de l’Anatolie centrale est une région sèche située à près de 1 000 m d’altitude, où les différences de précipitations ont pu avoir un impact significatif sur l’accès à l’eau, et donc sur l’agriculture. Ces dernières décennies, les études environnementales en Anatolie ont permis de recueillir une importante documentation concernant les tendances climatiques, les espèces cultivées (céréales, arboriculture, mauvaises herbes et graminées pour les pâturages) ainsi que la productivité agricole au fil du temps. L’article compare ces témoins aux données de l’archéologie collectées lors de différents projets de prospection menés dans la région (le Konya Plain Survey, l’Archaeological General Survey in Central Anatolia, l’Isparta Archaeological Survey, et les prospections dans les territoires d’Aizanoi et Germia). Les résultats montrent que la production agricole et l’occupation rurale se sont développées indépendamment des conditions climatiques. Le nombre de sites et la productivité agricole ont en effet augmenté durant la période sèche (IVe-Ve siècle) et ont continué de se développer durant la période froide et humide (VIe-VIIe siècle) pour diminuer de manière significative à la fin du VIIe siècle (période encore froide et humide). Cette tendance paraît moins liée aux changements climatiques qu’à des événements socio-économiques, politiques et militaires à une échelle plus globale, comme la fondation de Constantinople (IVe siècle), la perte des provinces occidentales (Ve siècle) et les raids arabes (VIIe siècle). La réponse aux changements environnementaux est toutefois visible dans les travaux d’aménagement menés par les communautés rurales, qui n’ont pu continuer leurs activités agricoles qu’à l’aide d’opérations extensives de fumage et de drainage, révélées par les prospections