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Pas encore classiques: La fabrique des antiquités américaines au XIXe siècle

    1. [1] Universidad Autónoma Metropolitana-Cuajimalpa
    2. [2] Universität Heidelberg
  • Localización: Annales, histoire, sciences sociales, ISSN-e 1953-8146, ISSN 0395-2649, Vol. 76, Nº 2, 2021, págs. 341-376
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Not yet classic: The making of American antiquities in the 19th century
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Prehispanic antiquities from the Americas became a recognizable aesthetic, scientific, commercial, and legal category over the nineteenth century. This article maps out the actors, sites, and material and ideological configurations involved in its creation and development. The first section examines the Iberian antiquarian tradition that placed preconquest artefacts into circulation as epistemic objects by the mid-1700s, against the backdrop of the increasing relevance of material vestiges as objects of investigation. The article then turns to the collecting scenes in the newly independent Spanish American countries, where creole elites, local museums, and foreigners competed for antiquities, driven by their own diverse interests. The third section explores the ways in which, by the mid-1800s, “paper technologies” functioned as heuristic tools for knowing, organizing, and interpreting antiquities, affording ontological density to specific objects and groups of objects and leading to the construction of regimes of knowledge and expertise devoted specifically to them. Finally, the fourth section reconstructs the national and international processes of institutionalization of the preconquest past in the late 1800s and early 1900s—through the consolidation of national museums and the establishment of archaeology and ethnography as scientific disciplines—to consider how these processes entrenched these antiquities’ significance and meaning.

    • français

      Les antiquités précolombiennes sont devenues une catégorie esthétique, scientifique, commerciale et juridique reconnaissable au cours du XIX e siècle. Cet article présente les acteurs, les sites et les configurations matérielles et idéologiques qui jouèrent un rôle dans sa construction et son développement. La première section examine la tradition antiquaire ibérique qui, vers le milieu du XVII e siècle, a mis en circulation les artefacts d’avant la conquête en tant qu’objets épistémiques, dans le contexte de la pertinence croissante des vestiges matériels comme objets d’investigation. L’article se penche ensuite sur les scènes de collecte dans les pays d’Amérique hispanique nouvellement indépendants, où les élites créoles, les musées locaux et les étrangers, mus par leurs propres intérêts, se sont disputé les antiquités. La troisième section explore la manière dont, au milieu du XIX e siècle, les « technologies du papier » ont fonctionné comme des outils heuristiques pour connaître, organiser et interpréter les antiquités, conférant une densité ontologique à des objets et groupes d’objets spécifiques et conduisant à la construction de régimes de savoirs et d’expertises dédiés. Enfin, la quatrième section reconstruit les processus nationaux et internationaux d’institutionnalisation du passé d’avant la conquête à la fin des années 1800 et au début des années 1900 – à travers la consolidation des musées nationaux et la constitution de l’archéologie et de l’ethnographie comme disciplines scientifiques – afin d’examiner comment ceux-ci ont renforcé l’importance et la signification des antiquités.


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