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Mobility, Refugees and the law in the Roman World

    1. [1] University of Southern California

      University of Southern California

      Estados Unidos

  • Localización: Vergentis: revista de investigación de la Cátedra Internacional conjunta Inocencio III, ISSN-e 2445-2394, Nº. 12, 2021, págs. 19-43
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Mobilite, refugies et droit dans le monde romain
  • Enlaces
  • Resumen
    • español

      Dans le monde romain, les autorités centrales ou localesn’ont jamais émis de règles générales concernant les flux migratoires et la protection de leur territoire. La notion même de migrantne peut être traduite : les mots latins désignent plutôt des situations de mobilité, sans préjuger du statut de celui quise déplace. Toutefois, mis à part certains panégyriques qui décrivent le monde romain comme un monde fluide, les sources permettent d’établir l’existence de multiples mesures prises pour contrôler ou protéger certaines catégories de personnes, selon des logiques variées (lutte contre l’évasion fiscale, maintien de l’ordre public, ou protection d’espaces symboliques). Peut-on pour autant parler de politiques migratoires ? Après un bref examen de cette question, qui nous permet d’établir que les anciens distinguaient clairement mobilités légale et clandestine, utile et inutile, l’article analyse plus précisément les procédures exigées, sous la République et l’Empire, pour demander l’asile: qu’il s’agît d’exilés, de déserteurs, ou de réfugiés barbares, elles relevaient toutes du iuset de la fides, ce qui rend possible la distinction entre réfugiés et déportés, mais aussi entre hospitalité et asile.

    • English

      in the Roman world, central or local authorities never issued general rules concerning migratory flows and the protection of their territory. The very notion of migrant cannot be translated: the Latin words rather designate situations of mobility without prejudging the status of the person moving. However, apart from certain panegyrics that describe the Roman world as a fluid one, the sources makeit possible to establish the existence of multiple measures taken to control or protect certain categories of people, according to various logics (fight against tax evasion, maintenance of public order, or protection of symbolic spaces). But can we speak of migration policies? After a brief examination of this question, which allows us to establish that the ancients clearly distinguished between legal and clandestine, useful and useless mobility, the article analyzes more precisely the procedures required,under the Republic and the Empire, to request asylum: whether it concerned exiles, deserters, barbarian refugees, they all related to iusand to fides,in a way that make it possible to better distinguish between refugees and deported, but also between hospitality and asylum.


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