The idea of death, conveyed by the sight of the cemetery, refers to the past or, possibly, to the future of the poet who walks there. However, this temporal setting is transformed when some writers choose the place as a backdrop for battle tales. Death is no longer a memory or a promise but an event which takes place in a predestined place. Focusing on a short story by Léon Cladel and a poem by Victor Hugo from La Légende des siècles, this paper looks at this original situation. The soldiers and the fighters, ready to die on the land of the dead, show solidarity beyond natural borders. The writers account, each in their own way, of the controversial load of this solidarity.
Si le cimetière évoque la mort, c’est en invitant à regarder vers le passé ou, éventuellement, en rappelant au promeneur qui s’y perd sa fin inéluctable. Toutefois, d’un point de vue temporel, certains récits de bataille innovent. La mort n’y est plus ni un souvenir ni une promesse mais un évènement qui prend place dans ce lieu qu’on pourrait dire prédestiné. À travers l’étude d’une nouvelle de Léon Cladel et d’un poème de Victor Hugo extrait de La Légende des siècles, cet article rend compte de cette situation originale. Les combattants prêts à mourir sur le sol des morts activent une solidarité par-delà les mondes, solidarité à laquelle les deux auteurs rendent, chacun à leur façon, sa charge polémique
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