The princeps became an unavoidable figure as early as Augustus, but one whose legitimacy and authority raise questions, especially since it was the subject of successive models under the Julio-Claudians. The advent of Nero offered Seneca the opportunity to propose a new definition of imperial power, anchored in stoicism and the classical framework of political thought. While he defines the power of the princeps as omnipotent, this is to better underline that only a good and just exercise of this power legitimizes its holder. In doing so, he gives substance to the ideal of the optimus princeps
La figure du princeps s’impose comme incontournable dès Auguste, mais sa légitimité et son autorité posent question, d’autant plus qu’elle fait l’objet de modélisations successives sous les Julio-Claudiens. L’avènement de Néron offre à Sénèque l’opportunité de proposer une redéfinition du pouvoir impérial, ancrée dans le stoïcisme et les cadres classiques de la pensée politique. S’il définit le pouvoir du princeps comme omnipotent, c’est pour mieux souligner que seul le bon et juste exercice dudit pouvoir légitime son détenteur. Ce faisant, il donne corps à l’idéal de l’optimus princeps
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