Dans la continuité du travail engagé depuis longtemps conjointement avec l’Organisation Internationale du Travail (OIT), l’Union européenne a contribué activement à l’élaboration, au sein de l’Organisation, du droit international du travail des gens en mer, alors même qu’elle ne bénéficie pas du statut de membre de l’OIT. Dans ce contexte, l’étude du rôle joué par l’Union européenne en vue de l’adoption de la Convention du travail maritime ainsi que de la Convention sur le travail dans la pêche, révèle l’existence d’un imbroglio juridique dont l’analyse conduit à une meilleure compréhension de l’action externe de l’Union européenne.
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