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The ILO’s Seafarers’ Identity Documents Convention (Revised), 2003 (n° 185) after more than a decade: Ahead of its time or case of good intentions gone wrong?

    1. [1] Dalhousie University

      Dalhousie University

      Canadá

  • Localización: Seafarers, an international labour market in perspective / coord. por Patrick Chaumette, 2016, ISBN 978-84-15176-67-1, págs. 285-334
  • Idioma: inglés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      This chapter considers the ILO’s Seafarers’ Identity Documents Convention (Revised), 2003 (No. 185), and the heightened political and border security agenda under which it was rapidly developed and adopted. It also provides an overview of the Convention requirements and the potential areas and impact of proposals, to be considered in 2016, to update it to align the Seafarers’ Identity Documents (SID) more closely with current international standards for travel documents and passports. The chapter explores the question of why, more than a decade after its enthusiastic adoption in 2003, Convention No.185 has not succeeded in attracting widespread ratifications, particularly by port States. It is argued that, despite good intentions, the problems the Convention faces are to a large extent attributable to the dynamics of institutional fragmentation at the international and national levels. At the same time, despite enhanced security in border control practices, in most cases it appears that seafarers are still being granted facilities in foreign ports for shore leave and for transit for professional movements, without widespread implementation of Convention No. 185. This chapter argues that, while there may be a question as to whether, even if updated, the elaborate and costly system established under Convention No. 185 is, in fact, necessary, some form of reliable universally recognized seafarers’ identity card and the facilities accorded to its bearers by port States remains essential to international shipping and, importantly, to seafarers’ well-being

    • français

      : Ce chapitre examine la Convention de l’OIT (révisée), (no 185) de 2003, relative aux pièces d’identité des gens de mer, ainsi que le contexte politique et de sécurité frontalière en vertu duquel elle a été rapidement élaborée et adoptée. Il fournit également un aperçu des exigences de la Convention et son champ d’application et l’impact des propositions examinées en 2016, en vue de sa mise à jour, afin d’aligner la pièce d’identité des gens de mer (PIM) ou Seafarers’ Identity Documents (SID) plus étroitement avec les normes internationales en vigueur pour les documents de voyage et passeports. Le chapitre explore la question de savoir pourquoi plus de dix ans après son adoption enthousiaste en 2003, la convention no 185 n’a pas réussi à attirer plus de ratifications, notamment de la part des États du port. Malgré les bonnes intentions, les obstacles à l’application étendue de la Convention sont dans une large mesure attribuables à la dynamique de la fragmentation institutionnelle au niveau international et national. Dans le même temps, malgré une sécurité renforcée dans les pratiques de contrôle des frontières, dans la plupart des cas, il semble que les marins se voient toujours accorder des facilités dans les ports étrangers en vue de leur débarquement et de leurs transits terrestres et aériens, en vue de leurs déplacements professionnels, sans mise en œuvre généralisée de la convention no 185. Une mise à jour du système complexe et coûteux établi en vertu de la convention no 185 est nécessaire ; une carte d’identité fiable des marins, universellement reconnue et les facilités accordées à ses porteurs par les États du port, demeure un élément essentiel de l’expédition internationale et, surtout, du bien-être des gens de mer.


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