Resumen de Psychosocial risks of the seafarers
Rosa Mary de la Campa Portela, María Encarnación Gil Pérez
: Il n’est pas aisé de définir la notion de risques psycho-sociaux au travail, d’envisager des critères, des indicateurs, la reconnaissance juridique de cette réalité sociale. À bord des navires, le principe de prévention, l’évaluation des risques, la formation et l’information, la surveillance de la santé, s’imposent, y compris concernant les risques psychosociaux. Leur incidence sur la sécurité maritime et la sécurité du travail ne peut être négligée, notamment la fatigue en matière de veille à la passerelle. Beaucoup d’analyses des abordages, incidents et naufrages mettent l’accent sur le « facteur humain », mettant en lumière des formations insuffisantes, des effectifs réduits, des gens de mer fatigués, s’ils ne sont pas épuisés. L’automatisation des passerelles et de la propulsion nécessite une vigilance renforcée ; l’intensification du travail se développe à bord, comme à terre. Le capitaine et les officiers sont soumis à des contraintes multiples et à des responsabilités pesantes. Les conditions de vie à bord et les conditions d’emploi nécessitent la prise en compte des gens de mer en escale et à bord. Ce concept ancien est d’une grande modernité. De nombreux facteurs interviennent et peuvent donner lieu à des mesures parcellaires ; la formation des officiers au management, la limitation de la multiculturalité des équipages, la limitation de la durée des embarquements trop longs, le respect des repos à bord et des congés sont des éléments fondamentaux, pouvant relever d’une gestion sociale de qualité de la part des principaux armements.
