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Vrbem condere/coloniam deducere: la procédure de " fondation" coloniale

  • Autores: Michel Tarpin
  • Localización: Dialogues d'histoire ancienne, ISSN 0755-7256, Nº Extra 23, 2021 (Ejemplar dedicado a: Colonies, territoires et statuts : nouvelles approches), págs. 13-94
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Vrbem condere/coloniam deducere: The Colonial “Foundation” Procedure
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      Founding a colony, during the Roman Republic, was a longer and more complex pragmatic procedure than we could believe when reading, for instance, that Ariminum was “founded” in 268. Modern languages make no real distinction between the foundation of the city as an urban creation, and the institutional constitution of a political community, whereas the Latin vocabulary makes several nuances. “Founding”, in a modern meaning, doesn’t exist in Latin. The Romans made a clear distinction between urbem/oppidum condere and coloniam deducere, two verbs which are far from being synonymous. Another difficulty is the important difference between the Greek and the Roman ways of colonisation, and the related lexical differences. For instance, there is no Greek word to translate deducere. We will have to question the classical concepts deriving from an old prejudice according to which colonies were replicas of Rome, “founded” according to the Varronian sulcus primigenius ritual. The sources, even if relatively scares, show that a city destined for the establishment of a colony had to be “founded” only if it doesn’t already exist as a city or if it has been ritually destroyed. Oppidum condere (which we could translate as “founding a town”) was not the most important operation in the colonial procedure. Founding a new town may as well have been part of the consulare imperium, as we have examples of towns founded by magistrates without any popular vote or senate’s advice, and without any deductio. The most important act was in fact the deductio, which came as the conclusion of a one to two years procedure, and which was considered as the date of the beginning of the colony’s existence, even if not yet an independent city. Confronting the analysis of the foundation stages with the famous inscriptions of Aquilea and Vrso makes it possible to understand why two more years were necessary to gain a real political autonomy, and to show how one became citizen of a colony. Some institutional solutions were possible to reinforce a colony which needed more citizens but was incolumen, because it was then condita and it was then forbidden to “found” it again

    • français

      La procédure de création d’une colonie est sans doute plus longue et plus complexe qu’on ne l’imagine quand on la réduit à une date de « fondation » ou à une mise en série. Les langues modernes ne distinguent d’ailleurs pas la fondation de la ville, comme fait urbain, et la constitution institutionnelle d’une collectivité politique, alors que le vocabulaire latin établit d’importantes nuances. On remarque en effet que le latin distingue bien urbem (oppidum) condere et coloniam deducere. Or, ces deux verbes sont loin d’être des synonymes. L’analyse lexicale, étendue aux récits en langue grecque (avec un lexique fondamentalement différent) permet ainsi de remettre en question les schémas issus du préjugé selon lequel les colonies sont des répliques de Rome, « fondées » selon le rituel varronien du sulcus primigenius, alors même que le contexte de création des colonies est très différent de la fondation mythique de Rome par Romulus. Certes, il semble indispensable de fonder une ville qu’on destine à l’établissement d’une colonie, mais seulement lorsque la ville n’existe pas déjà. En outre, ce rituel ne semble pas avoir une grande importance dans la procédure coloniale. On peut même supposer qu’il relève de la compétence des imperatores, alors que l’établissement d’une colonie requiert une procédure institutionnelle lourde, impliquant le vote d’une loi. Ce résultat permet de poser à frais nouveaux la question de ces cités aux statuts tant discutés, fondées par des imperatores dans leurs provinces, sans décision politique préalable connue. L’acte le plus important semble bien être en fait la deductio, conclusion d’une longue procédure, considérée apparemment comme date de début d’existence de la colonie. La confrontation de l’analyse du déroulement de la fondation et des célèbres inscriptions d’Aquilée et d’Vrso permet de comprendre la manière dont on devient citoyen d’une colonie, tout en expliquant la durée relativement longue du mandat des triumvirs. Enfin, l’étude des diverses procédures adoptées pour les renforcements de colonies montre que les institutions prennent en compte la variété des situations concrètes


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