En janvier 2004, alors qu’il dédicaçait à mon heureuse intention son ouvrage Le Corbusier. Il linguaggio delle pietre, paru en 1988, Giuliano Gresleri écrivait : « on travaille dur chaque jour à l’intérieur d’un puit noir. On ne voit pas le fond et la lumière… On ne parvient jamais à la fin. Donc, la question est d’avancer, de continuer, de vouloir terminer, c’est une question de courage… ». Dans cet ouvrage, il publie la précieuse série d’aquarelles intitulée par le futur Le Corbusier : « le langage des pierres ». Dès 1985, il est ainsi le premier historien en Europe à s’intéresser au voyage d’Italie de 1907, identifiant, commentant et datant, au jour près, chacun des dessins et chacune des aquarelles, grâce notamment à l’étude de la correspondance corbuséenne, celle avec sa famille ou ses mentors Charles L’Eplattenier ou William Ritter ; tout cela à une époque où ces documents n’étaient alors accessibles que sous la forme de centaines de feuillets manuscrits qu’il convenait de décrypter.
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