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Resumen de Le Faune et le préfet: une chambre peinte au Mons Claudianus

Hélène Eristov, Hélène Cuvigny, Wilfried Van Rengen

  • English

    Publication of some mural paintings discovered in 1992 in a room of the praesidium at Mons Claudianus. The first layer, which is also the most legible, represents three registers on the four walls of the room. The registers are not all equally well preserved. They are separated by bands and show rural or Nilotic scenes, a faun and a wine-crater, Venus, divinities from the Egyptian pantheon, architectural elements, and decorative motifs with crossed branches and human heads. The dispersed composition, the uncertainty of the iconography, and the suggestive character of the figures mark this as popular painting. This first layer also contains four Greek graffiti, only one of which makes sense. It begins with the words “Ariston, baker”. This person is known from an ostracon of the Trajanic period, datable by prosopographic means to the period of peak production of columns at Mons Claudianus. This painted room, which is unique of its type among all the praesidia of the Eastern Desert, is next to the cistern-room. The lintel of the cistern-room carries a bilingual inscription similar to the one found in the Serapaeum that celebrated the inauguration of the well by Sulpicius Similis, Prefect of Egypt, who was present in person. Hence it is hypothesized that the paintings were made in view of this prefectoral visit, which is evoked by several ostraca from Mons Claudianus. These are published, along with one from Bâdiya, edited by Wilfried Van Rengen, which is an order for palms to decorate the well at Porphyrites “when the Prefect arrives”. It is thus possible that the two wells were inaugurated during the same visit of the Prefect in 108/109.

  • français

    Publication de peintures murales mises au jour en 1992 dans une pièce du praesidium du Mons Claudianus. La première couche, qui est aussi la plus lisible, présentait sur les quatre murs trois registres inégalement conservés, séparés par des bandeaux (scènes agrestes et nilotiques, faune et cratère de vin, Vénus, divinités du panthéon égyptien, éléments architecturaux, décor à réseau ponctué de têtes suspendues). La composition dispersée, les flottements de l’iconogra-phie, le caractère allusif des figures dénotent une peinture populaire. Cette couche originelle comporte aussi quatre dipinti grecs abîmés, dont un seul a pu être élucidé. Il commence par les mots « Aristôn, boulanger ». Ce personnage est connu par un ostracon trajanien, datable, grâce à des recoupements prosopographiques, de l’époque des grandes commandes de colonnes sous Trajan, dont le règne marqua le pic d'activité au Claudianus. Or, cette chambre peinte, unique en son genre dans les praesidia du désert Oriental, est contiguë à la salle des citernes, dont le linteau présente une inscription bilingue parallèle à celle de l’autel situé sur le parvis du Serapeum, qui commémore l’inauguration du puits par le préfet d’Égypte Sulpicius Similis, venu en personne. De là l’hypothèse que les peintures ont été exécutées en vue de la visite du préfet, qui est évoquée dans plusieurs ostraca du Claudianus. Ceux-ci sont publiés, de même – par les soins de Wilfried Van Rengen – qu’un ostracon trouvé à Bâdiya, qui consiste en une demande de palmes pour décorer le puits du Porphyritès « quand le préfet arrivera ». Il est vraisemblable que les deux puits ont été inaugurés lors de la même tournée préfectorale, en 108/109.


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