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'Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés': répression et violence structurelle au Soudan

    1. [1] Université Paris 1 Panthéon Sorbonne
    2. [2] Institut de Recherche Stratégique de l’École Militaire
  • Localización: Pôle Sud, ISSN 1262-1676, Nº. 53, 2020 (Ejemplar dedicado a: Autoritarisme et Répertoires répressifs), págs. 83-99
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      To this end, it mobilizes the concept of the continuum of violence, which highlights the interactions between state violence, structural violence and interpersonal violence, and enables us to question the idea of a type of violence that is specific to the regime. The analysis of the implementation of state violence demonstrates how porous the state is to social hierarchies that have been built through the process of post-colonial state building. However, the civilizational project promoted by Inqaz, based on Arabization and Islamization, provokes a reconfiguration of the links between structural violence and state violence, the latter unfolding through a set of practices of humiliation and daily violence. In the end, repression is also a social relationship whose course is partly defined by the limited autonomy of the repressive apparatus to the norms and hierarchies governing society as a whole. de cette situation autoritaire. Il mobilise à cette fin le concept de continuum de la violence qui met en évidence les interactions entre violence d’État, violence structurelle et violence interpersonnelle et permet de questionner l’idée d’une violence propre au régime. L’analyse de la mise en œuvre de la violence d’État démontre la grande porosité de celui-ci aux hiérarchies sociales établies au cours du processus de construction postcoloniale de l’État. Le projet civilisationnel fondé sur l’arabisation et l’islamisation de la société porté par l’Inqaz provoque toutefois une reconfiguration des liens entre violence structurelle et violence d’État, cette dernière se déployant à travers un ensemble de pratiques d’humiliations et de violences quotidiennes. La répression est enfin une relation sociale dont le déroulement est défini en partie par l’autonomie limitée de l’appareil répressif aux normes et hiérarchies régissant la société dans son ensemble.

    • français

      À partir de « trajectoires de répression » de militants opposés au régime soudanais de l’Inqaz (1989-2019) et d’une enquête ethnographique, l’article se propose d’étudier le « système répressif » de cette situation autoritaire. Il mobilise à cette fin le concept de continuum de la violence qui met en évidence les interactions entre violence d’État, violence structurelle et violence interpersonnelle et permet de questionner l’idée d’une violence propre au régime. L’analyse de la mise en œuvre de la violence d’État démontre la grande porosité de celui-ci aux hiérarchies sociales établies au cours du processus de construction postcoloniale de l’État. Le projet civilisationnel fondé sur l’arabisation et l’islamisation de la société porté par l’Inqaz provoque toutefois une reconfiguration des liens entre violence structurelle et violence d’État, cette dernière se déployant à travers un ensemble de pratiques d’humiliations et de violences quotidiennes. La répression est enfin une relation sociale dont le déroulement est défini en partie par l’autonomie limitée de l’appareil répressif aux normes et hiérarchies régissant la société dans son ensemble.


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