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Héros, caciques et paysans armés en Languedoc et en Provence du VIIIe au IIe siècles avant J.-C.

    1. [1] CNRS Montpellier-Lattes
  • Localización: Les estructures socials protohistòriques a la Gàl·lia i a Ibèria: homenaje a Aurora Martín i Enriqueta Pons : Actes de la VII Reunió Internacional d'Arquelogia de Calafell (Calafell, del 7 al 9 de març de 2013) / Aurora Martín Ridaura (hom.), Enriqueta Pons i Brun (hom.), Maria Carme Belarte Franco (dir.), Dominique Garcia (dir.), Joan Sanmartí Grego (dir.), 2016, ISBN 978-84-936769-4-0, págs. 67-85
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      A detailed examination of the weapons discovered in the graves, and that of their sculptured and carved representations in stone, ranging from the end of the Bronze Age to the end of the 2nd century BC, allows us to perceive the existence of several degrees of status among arm-bearers. On the one hand, the sculptures depict idealized warriors, probably heroes, fully equipped with offensive weapons:

      swords and spears; but also with elements of body protection: helmet, breastplate, greaves and shield. The tombs, on the other hand, unveil another picture, totally different and more realistic. Their study reveals that such weapons were used by practically all the male population everywhere, as of the end of the 7th century, and more particularly, along the Heraclean Way, from the 4th century on. These men were capable of defending their village and property; in fact, they were armed peasants serving as a kind of local militia. The vast majority of the deceased were equipped solely with offensive arms, because prior to the 3rd century only a few rare individuals used de- fensive armour. The graves holding both offensive and defensive weapons – many of which included several offensive arms – were those best furnished with personal belongings and banqueting elements. Through these clues we can discern the existence of a ruling class of prominent individuals. Some of them could very well be the warriors represented in full armour that were sculptured in stone, more or less realistically, and have been found in shrines and other places, as part of a symbolic record where the deceased person is to some extent depicted as a heroic character and glorified as such. (Translation: Doris Huser)

    • français

      L’examen détaillé des armes provenant des tombes, et celui de leurs représentations dans la pierre, de la fin de l’âge du Bronze à la fin du IIe s. av. J.-C., permettent de distinguer plusieurs degrés de statut pour les porteurs d’armes. La sculpture montre des personnages idéalisés, héros probables, complètement équipés, avec à la fois des armes offensives, épées, lances, et les éléments de la protection du corps, casque, cuirasse, jambières et bouclier. Les tombes, en revanche, offrent une réalité toute différente. Leur étude révèle que les armes concernent pratiquement toute la population masculine à peu près partout à partir de la fin du VIIe s. av. J.-C., et plus spécialement le long de la voie Héracléenne à partir du IVe s. av. J.-C., des hommes capables de défendre leur village et leurs biens, des paysans armés faisant en quelque sorte office de milice locale. En effet la grande majorité de ces défunts est équipée seulement d’armes offensives, et avant le IIIe s. av. J.-C. le défensif n’affecte que quelques rares individus. Les sépultures incluant à la fois le défensif et l’offensif, et pour la plupart d’entre elles plusieurs armes offensives, sont aussi les mieux fournies en objets personnels et éléments du banquet. On peut voir là transparaître des caciques, dont certains pourraient correspondre aux personnages représentés avec leur armement complet, dans la pierre des sanctuaires et autres lieux, s’inscrivant dans un registre symbolique, plus ou moins réaliste, où le défunt est en quelque sorte héroïsé et glorifié.


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