The aim of this paper is to examine uncommon first names in the Romance language speech community of Montpellier, France, during the period 1960-1985, from the perspective of socioanthroponymy, lexicology and sociolinguistics. The classic onomastic studies, especially French onomastics, as well as pragmasemantics and socioanthroponymy, provide the theoretical bases on which the analysis is grounded. Our underlying presuppositions are: a) a proper name, and consequently a first name, is a complete linguistic sign in its own right, and b) it is also a symbolic, cultural, compulsory and free entity, the choice of which embodies the parental project of those who name the child. In this study, which is a part of a more extensive comparative project, first names in the corpus appearing only once were analyzed in terms of three factors: 1) the modern language in which they were registered, 2) the grammatical gender (masculine or feminine) to which they belong, and 3) the nominal category to which they are assigned, based on the norms of language use of the times (first name, surname, hypocoristic, place name or ‘common noun’). We conclude that, in terms of terminology, we need to define exactly what we understand by ‘rare’, ‘little used’ and ‘non-conventional’ first names
L’objectif de cette communication est d’aborder les prénoms peu usités dans une communauté linguistique de langue romane, Montpellier, France, pendant la période 1960-1985, depuis la socioanthroponymie, la lexicologie et la sociolinguistique. Les bases théoriques sur lesquelles se fondent les analyses sont les études de l'onomastique classique, spécialement française, de la pragmasémantique et de la socionomastique. Voici les présupposés sous-jacents : a) le nom propre —et par conséquent le prénom— est un signe linguistique à part entière, et b) c’est aussi un bien symbolique, culturel, obligatoire et gratuit dont le choix synthétise le projet parental de ceux qui prénomment l'enfant. Dans cette étude qui fait partie d’un projet comparatif plus étendu, les unités lexicales attribuées une seule fois dans le corpus ont été analysées selon trois facteurs : 1) la langue moderne dans laquelle elles ont été inscrites ; 2) le genre grammatical auquel elles appartiennent, et 3) la catégorie nominale qui leur correspond selon la norme d’usage de l’époque (prénom, nom de famille, hypocoristique, toponyme ou « nom commun »). Nous concluons qu’une précision terminologique s’avère nécessaire : il faut définir ce qu’on entend par prénom « rare », prénom « peu usité » et prénom « non conventionnel ».
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