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La vie empruntée » (Du Bos) des statues: la sculpture et les émotions au 18e siècle

  • Autores: Aurélia Gaillard
  • Localización: Dix-huitième siècle: revue annuelle de la Societé Française d'Etude du Dix Huitieme Siecle, ISSN 0070-6760, Nº 53, 2021 (Ejemplar dedicado a: Le peuple en colère), págs. 407-426
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • The “Borrowed Life” of Statues: Sculpture and Emotions in the Eighteenth Century
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      From the premise of an eighteenth-century double reassessment of spectators’ emotions and of sculpture, there follows the question of what their interconnection is. What do emotions do to sculpture and what does sculpture do for the emotions? Sculpture, better than painting and poet-ry or in competition with them, became in eighteenth-century art discourse the one art that made it possible to achieve the desired empathy between spectator and objet d’art. The demonstration uses the privileged example of the Laocoon (from Van Opstal’s lecture at the Academy in 1667 to Lévesque’s article in 1792) but also the example of Pygmalion and it explores the shifts that take place between conceptions of sculpture as an expression of passions, sensitive impression, compassion, empathy or even in being a simulacrum of the living body. Thus, sculpture and emotions tend to merge in the eighteenth-century aesthetic experience: the statue is in turn, and sometimes even simultaneously, an emotional body and a body that arouses emotion

    • français

      À partir du constat d’une double valorisation au 18e siècle, celle de l’émotion du spectateur et celle de la sculpture, se pose la question de l’articulation entre les deux. Que font les émotions à la sculpture ou la sculpture aux émotions ? Notre étude vise alors à montrer comment la sculpture, mieux que la peinture et la poésie ou en concurrence avec elles, devient, dans le discours sur l’art au 18e siècle, l’art qui permet de réaliser l’empathie désirée du spectateur et de l’objet d’art. La démonstration s’appuie sur l’exemple privilégié du Laocoon (de la conférence à l’Académie de Van Opstal de 1667 à l’article de Lévesque en 1792) mais aussi du Pygmalion et explore les déplacements qui s’effectuent entre des conceptions de la sculpture comme expres-sion des passions, impression sensible, compassion, empathie ou encore simulacre du corps vivant. Ainsi, sculpture et émotions tendent à se confondre dans l’expérience esthétique au 18e siècle : la statue est tour à tour, et même parfois simultanément, un corps émotif et un corps qui suscite l’émotion


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