Les grands gisements métalliques non ferreux du versant nord des Pyrénées centrales ont attiré des capitalistes français, belges et britanniques, qui ont bénéficié du réseau des voies ferrées raccordé au Chemin de Fer du Midi. Le succès, au moins apparent, de ces mines a motivé de l’intérêt pour les gisements situés non loin de la frontière, sur le versant sud, dans le Val d’Aran et à Parzan / Suelza. Ceux-ci sont d’une taille négligeable par rapport aux grands centres miniers de la Péninsule et très éloignés du tardif chemin de fer qui borde le sud des Pyrénées. C’est pourquoi leurs minerais rejoignaient, grâce à des téléphériques pour tout ou partie du parcours, la France et ses gares. L’implantation de ces transporteurs par câbles aériens semble s’être faite en imitation des installations françaises. Certains personnels d’encadrement, après un passage dans les mines du versant nord, ont dirigé des exploitations de l’autre versant, tandis qu’une main-d’œuvre espagnole était accueillie dans les mines françaises.
© 2001-2025 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados