Tant par le poids de l’histoire que par la présence de la frontière, les Pyrénées présentaient sous l’Ancien Régime une originalité évidente et une indéniable complexité du point de vue de la fiscallité exigible sur les échanges marchands : aux douanes s’ajoutaient les péages perçus sur les routes du piémont comme au cœur du massif montagneux, les leudes du Roussillon et quelques autres impositions locales. Tout au long du XVIIIe siècle, la monarchie va procéder à la vérification de ces droits et s’efforcer de supprimer les perceptions qui ne finançaient pas l’entretien des infrastructures de transport, ou qui pénalisaient l’économie locale comme le commerce transpyrénéen.
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