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Resumen de Les exportations transpyrénéennes d’horlogerie franco-suisse et d’articles de Paris vers l’Espagne (XVIIIe-XIXe siècles)

Jean-Marc Olivier

  • Observées dans un large XIXe siècle qui s’enracine dans celui des Lumières, les exportations d’horlogerie et d’articles de Paris empruntent fréquemment les routes pyrénéennes à l’image des premiers marchands horlogers français et suisses. Produits à haute valeur ajoutée et de faible poids, ces objets alimentent un commerce intensif et souvent sous-estimé.

    Les réseaux commerciaux mis en œuvre lors de ces expéditions sont de deux types. Certains découlent d’un roulage organisé à partir des grands pôles de production lointains comme Paris, le Jura ou la Confédération helvétique. Ainsi, en 1758, deux horlogers suisses de la Chaux-de-Fonds décident d’aller présenter leurs pendules à automates au roi d’Espagne. Ils effectuent un long périple et ne reviennent dans le canton de Neuchâtel que l’année suivante. Parallèlement, dès la fin du XVIIIe siècle, les rouliers francs-comtois diffusent les mouvements d’horloges de Morez dans les milieux populaires espagnols. Aux mécanismes du haut Jura s’ajoutent la bimbeloterie et la tabletterie Surtout, il existe une production non négligeable d’articles de Paris sur le versant français des Pyrénées et celle-ci alimente des exportations directes vers l’Espagne. Le Midi toulousain, et le Sud-Ouest en général, recèlent de nombreux espaces de fabrication très dynamiques. L’importance des flux demeure difficile à évaluer en raison de la rareté des statistiques spécifiques. Toutefois, des sources fines suggèrent des échanges discrets mais essentiels.


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