In the 1850es, the Second Empire settles in after five stormy decades that unveil the vanity of temporal power. The legitimist writers Sophie Rostoptchine, countess de Ségur, and Victorine Monniot, have left a deep imprint in the education of Second Empire young ladies. Their teaching, which taps on practical interpretation of Cahtolic catechism illustrate the Christian principles of renunciation taught by the memento mori while echoing the anguishes of the time. The article aims to study the presence of vanity as a pedagogical tool in Le Journal de Marguerite (1858) and the cycle of Sophie (1858-1859) and to highlight the links between these edifying novels and the fears expressed by Baudelaire and Edmond de Goncourt.
Les années 1850 voient s’installer le Second Empire après un demi-siècle houleux où s’illustre la vanité du pouvoir temporel. Toutes deux légitimistes, Sophie Rostoptchine, comtesse de Ségur, et Victorine Monniot, ont laissé une empreinte profonde dans l’éducation des jeunes filles du Second Empire. Leur enseignement, fondé sur une interprétation concrète du catéchisme catholique, illustre les principes chrétiens de renonciation aux biens matériels enseignés par le memento mori tout en se faisant l’écho des angoisses de l’époque. L’article se propose d’étudier la présence de la vanité comme outil pédagogique dans Le Journal de Marguerite (1858) et le cycle de Sophie (1858-1859) et de mettre au jour les liens entre ces romans édifiants et les hantises exprimées par Baudelaire ou Edmond de Goncourt.
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