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Resumen de Être femme et mére désignée “handicapée mentale”: intimité entre invisibilité et stigmatisation

Christine Gruson

  • English

    The experience of maternity of women designated -mentally handicapped person-, the preliminary situation, is practiced often under institutional pressure; it is thought, framed, socialized for guardian institutions of normality.

    The object of the article will be to show that under the domination of a normative model of: -good mother-, these women are held for accepting the responsibility of their maternity by themselves: model where the father is hardly included. To be a -good mother- it is a reward in a context where the situation of disability remained a cause of social exclusion. Their social experiences put them constantly in struggle with risk of reinforcing stereotypes. If we talk about doubts about their maternal skills, they live in a constant condition of stress and the fear that the custody of children be withdrawn of them. This experience institutes that they call-enlèvement d'enfant-. The negociation is for almost impossible for them.

    The exposure of a different event of « enlèvement d’enfant » for a designated mother -mentally handicapped person-, it will show us how much the media and the judicial actors overexpose their privacy, to risk of reinforcing the stereotypes associated of -bad mother-, but also her own responsibility depending on the norms of- good child for producing- (Cresson and Gadrey 2004: 33). It will be about of reporting strategies of internal avoidances and secondary adaptations, which are developed to the consideration of holders of judgments less encouraging, indeed unfavorable

  • français

    L’expérience de la maternité des femmes désignées « handicapées mentales », situation liminaire, est exercée le plus souvent sous contrainte institutionnelle : elle est pensée, encadrée, socialisée par des institutions gardiennes de la normalité.

    L'objet de l’article sera de montrer que sous la domination d’un modèle normatif de « bonne mère », ces femmes sont tenues à assumer seules la responsabilité de leur maternité ; modèle qui n’inclut guère le père. Être une « bonne mère » est une gratification dans un contexte où la situation de handicap reste une cause d’exclusion sociale. Leurs expériences sociales les mettent constamment aux prises avec des risques de renforcement des stéréotypes. Dans l’incertitude sur leurs compétences maternelles, elles vivent dans un état de tension permanente et la crainte qu’on leur retire la garde de leur-s enfant-s, expérience instituée qu'elles nomment « enlèvement d'enfant ». La négociation leur est quasiment impossible L'exposé d’un fait divers d’ « enlèvement d’enfant » par une mère désignée « déficiente mentale », nous montrera combien les médias et les acteurs judiciaires surexposent son intimité, au risque de renforcer les stéréotypes associés de « mauvaise mère », mais aussi sa propre responsabilité selon des normes du « bon enfant à produire » (Cresson et Gadrey 2004 : 33). Il s’agira alors de rendre compte des stratégies d’évitement internes et adaptations secondaires qui se développent à l’égard des porteurs de jugements les moins encourageants, voire défavorables.


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