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Resumen de Et le verbe se fit chair(e). Défense et illustration de l’oralité à l’École des hautes études sociales

Sarah Al-Matary

  • English

    Contemporaries of Dick May – born Jeanne Weill – were wont to consider the École des hautes études sociales, which she supervised from 1900 to 1925, as fashionably wordly, in contrast to the Collège libre des sciences sociales or to the École libre des sciences politiques. Is this because she was a woman ? This paper focuses on developing a conception of teaching where orality in all its forms is the condition of progress in democratic practice. The characteristics which, within the organisation of the EHES, the secretary general’s adversaries took to be typically feminine take on a new meaning when one thinks about opening its practice towards the arts and literature as a way of defending a more « humanist » conception of the social sciences – a conception which defines the EHES in contrast to other private institutions of tertiary education

  • français

    Certains contemporains de Dick May – née Jeanne Weill – considèrent l’École des hautes études sociales, qu’elle supervise de 1900 à 1925, plus mondaine que le Collège libre des sciences sociales ou l’École libre des sciences politiques. Est-ce parce qu’elle est une femme ? Cet article s’attache à montrer en quoi la personnalité, le parcours et les sociabilités de Dick May l’ont encouragée à développer une conception de l’enseignement où l’oralité sous toutes ses formes est la condition du progrès démocratique. Ce que, dans l’organisation de l’EHES, les adversaires de la secrétaire générale tiennent pour des caractéristiques supposément féminines apparaît sous un jour nouveau lorsqu’on envisage l’ouverture à la littérature et aux arts comme un moyen de défendre une science sociale plus « humaniste » – une orientation qui distingue l’EHES des autres établissements supérieurs libres


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