Canadá
Milán, Italia
Responding to the colonial cliché of the proximity of « savages » or « primitives » to nature, recent literary trends attack imperial conceptions of the environment which allowed populations and ecosystems to be brought under the same tutelage. In the context of the fight against extractivism and its consequent environmental and social degradations, the postcolonial approach was already wary about the Western predilection for the purity of the « grands espaces », the wilderness, which mankind will be invited to feel responsible for. By considering a Global South perspective, decolonial literature today is inventing an ecopoetics leading to aesthetic and formal biotopes and chronotopes still to be explored.
Répliquant au cliché colonial d’une proximité des « sauvages » ou des « primitifs » avec la nature, les dynamiques littéraires récentes s’en prennent à des conceptions impériales de l’environnement, qui ont permis de mettre sous tutelle dans un même mouvement des populations et des écosystèmes. Dans le cadre du combat contre l’extractivisme et son cortège de dégradations environnementales et sociales, l’approche postcoloniale se méfiait déjà de la prédilection occidentale pour la pureté des « grands espaces », la wilderness, dont l’humanité serait invitée à se sentir responsable. En se réclamant du Sud Global, la littérature aujourd’hui invente une écopoétique décoloniale qui invite à des biotopies et chronotopies esthétiques et formelles encore à explorer.
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