Can we grasp the « secret » which Paulhan names, pursues and explains all along the progression of his thinking about language, without lapsing into a vertiginous rhetorical identification ? In Paulhan’s works, the secret is built as a critical and philosophical category that keeps on being filled up, informed and precised, from the Hain-teny mérinas (1913) to Don des langues (1964). Relating its history implies trying to discern the evidences of a etaphysical enterprise, out of proportion with an apparent hermetism.
Peut-on saisir le « secret » que Paulhan nomme, poursuit et explique tout au long du cheminement de sa pensée sur le langage, sans verser dans une vertigineuse identification rhétorique ? Le secret se construit dans l’oeuvre de Paulhan comme une catégorie critique et philosophique, qui ne cesse de s’étoffer, de s’instruire et de se préciser, des Hain-teny mérinas (1913) au Don des langues (1964). Retracer son histoire, c’est tâcher de discerner les preuves d’une entreprise métaphysique, sans commune mesure avec un hermétisme de façade.
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