Cette étude, centrée sur l’incipit de L’Adieu à la femme rouge, opus récent de Vénus Khoury-Ghata, tente d’interroger un mécanisme scriptural particulièrement signifiant chez la romancière, celui d’une alternance pendulaire entre expansion et rétractation. Composé en phrases-versets, le texte est nourri par l’élan d’une énonciation affermie, néanmoins freinée par une part dénégatrice ou laconiquement paradoxale. C’est à évaluer les effets stylistiques de cette dérégulation interne de la diction et de ses équilibrages internes que nous nous attachons, afin d’élucider cette tension constitutive d’une écriture au point d’ambivalence.
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