Ayuda
Ir al contenido

Dialnet


Quelle valeur a la beauté de la nature dans l’œuvre de Chateaubriand?

    1. [1] Université d’Urbino
  • Localización: Litteratures, ISSN 0563-9751, Nº. 79, 2018 (Ejemplar dedicado a: Chateaubriand et le monde sensible), págs. 85-94
  • Idioma: francés
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • Quel rôle joue la beauté de la nature dans l’œuvre de Chateaubriand, à partir des premiers essais poétiques jusqu’à l’Itinéraire de Paris à Jérusalem ? Au début, la nature est identifiée à la solitude, elle n’est qu’un refuge contre la société. Puis, dans le dernier chapitre de l’Essai sur les révolutions et au début des Natchez, le rêve est caressé d’une société plus naturelle, dans les forêts de l’Amérique sauvage, parmi les Indiens. Dans la conclusion des Natchez et dans Atala la nature révèle une dangereuse solidarité avec les passions des hommes, qui sont un principe de désordre et de destruction. Le Génie du christianisme sauve la nature en la détachant de l’homme, et en la rattachant à Dieu (« la nature primitive lavée de la tache originelle »). Ce qui provoque, dans les œuvres suivantes, une fracture entre la nature et l’histoire des hommes : dans le Voyage en Italie, la nature est la vie qui lutte victorieusement contre les monuments, qui sont la mort ; dans Les Martyrs, elle affirme sa beauté, indifférente aux convulsions et à la méchanceté de l’histoire ; dans l’Itinéraire, seules les régions sans histoire, ou avec une histoire qui n’est pas la nôtre, sont belles. La nature désormais n’est plus un lieu où vivre, mais un spectacle à contempler.


Fundación Dialnet

Dialnet Plus

  • Más información sobre Dialnet Plus

Opciones de compartir

Opciones de entorno