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Resumen de Le chef de l'opposition

Y. Surel

  • English

    The notion of a leader of the opposition has been seldom studied by political scientists although the personalization of political life and increasing media attention have undoubtedly contributed to enhancing this function. Such a paradox may be explained by the prudence shown by social scientists toward individual actors, but also by the difficult task of defining precisely the contour of this function (which is little recognized by classical institutional mechanisms) and of identifying those who perform it. This article proposes to mobilize three series of analytical variables in order to study the leader of the opposition : the classical institutional determinants, notably the form of the regime ; the operational logics of the party systems, partly determined by the types of ballot ; the “personal” elements associated with the alleged charisma of the opposition leaders and their mastery of the media. By applying these variables to the German, American, British, French and Italian political systems, one realizes that the function of leader of the opposition is not clearly codified, rarely monopolized and increasingly dependent on the personal “characteristics” associated with the political actors involved.

  • français

    La notion de chef de l’opposition reste peu étudiée par les travaux de science politique, alors même que la personnalisation et la médiatisation de la vie politique ont incontestablement conduit à une valorisation de ce rôle. Ce paradoxe s’explique sans doute par la prudence des sciences sociales dans le traitement des acteurs individuels, mais également par la difficulté à définir précisément les contours de ce rôle politique (peu reconnu par les mécanismes institutionnels classiques) et à identifier les dépositaires de cette fonction. Cet article se propose dès lors de mobiliser trois séries de variables d’analyse pour étudier le chef de l’opposition : les déterminants institutionnels classiques, notamment la forme du régime ; les logiques de fonctionnement des systèmes de partis, déterminées pour partie par les modes de scrutin ; les éléments « personnels » associés au charisme supposé des chefs de l’opposition et à leur maîtrise des médias. En appliquant ces variables aux systèmes politiques allemand, américain, britannique, français et italien, on constate que cette fonction de chef de l’opposition est peu codifiée, rarement monopolisée et de plus en plus dépendante des « caractéristiques » personnelles associées aux acteurs politiques concernés.


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