The issue of proselytism entered the Catholic Church through ecumenical dialogue after Vatican Council II. If the word «proselytism» is most often heard in a negative sense, its semantic outlines remain to be clarified. Proselytism is condemned as an unworthy method of evangelism, but not everybody give the same extension to this condemnation. The Roman Magisterium formally rejects the attitudes or the activities that are in the opposite of the requirements of freedom, justice and charity, essential to the announcement of the Gospel. However, he also affirms that the Catholic Church has the right and the duty to offer its word to all men, because of its universal mission of salvation. This contribution invites to clarify the speach on proselytism, in order to conciliate harmoniously the requirements of canons 211 and 748 §2.
La problématique du prosélytisme s’est imposée dans l’Église catholique par le biais du dialogue œcuménique après le concile Vatican II. Si le mot «prosélytisme» est entendu le plus souvent dans une acception négative, ses contours sémantiques restent à préciser. Le prosélytisme est réprouvé comme méthode indigne d’évangélisation, mais tous ne donnent pas la même extension à cette condamnation. Le magistère romain rejette formellement les attitudes ou activités contraires aux exigences de liberté, justice et charité, indispensables à l’annonce de l’Évangile. Cependant il affirme aussi que l’Église catholique a le droit et le devoir de proposer sa parole à l’ensemble des hommes, en raison de sa mission universelle de salut. La présente contribution invite à clarifier le discours sur le prosélytisme, afin de concilier harmonieusement les impératifs des canons 211 et 748 §2.
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