This paper aims at giving an idea of the sensorial landscape of the Roman bather. The question of smells must be tackled from different perspectives. The balneum from the outside smells strong. Things are different inside: perfumes, smoke, and outsiders according to satirical texts. The sources are rather silent about the idea of the ordinary bather’s smell. As for visual experience, there is a paradox: the perfect visual image is a bath filled with clear water, light and reflection of the surrounding marbles. In reality many balnea seemed far from abiding to such requirements, as dirt and grease could flow in the water. Therefore one must question the level of the sensory tolerance of the Romans.
Comment rendre compte du paysage sensoriel dans lequel se vit l’expérience du baigneur romain ? Au plan olfactif, si le balneum pris dans l’ensemble depuis l’extérieur est un édifice qui sent fort, à l’intérieur les choses sont différentes, entre présence de parfums, odeur de la combustion et dérangements posés par des marginaux dénoncés par la littérature satirique. Cela dit, il est difficile d’y dégager le niveau d’odeur moyen du bain et du baigneur ordinaire. Au plan visuel, le bain idéal, pourvu d’une eau limpide, enchante par son éclat lumineux et le chatoiement des marbres reflété par des bassins irisés. Mais la réalité de nombreux balnea semble loin de satisfaire ces exigences en raison de la présence de nombreuses impuretés grasses dans l’eau. On est ainsi amené à se poser la question du seuil de tolérance sensorielle des Romains.
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