L’état d’urgence sanitaire consacre la vie biologique comme principe premier du politique. Ce faisant, il soutient l’avènement d’un pouvoir sécuritaire, susceptible d’étendre toujours davantage son contrôle sur la vie de chacun. Et si la réforme du politique passait précisément par une appropriation de cet effroi partagé par les citoyens ?
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