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Le port d’Acapulco, escale sur le chemin de l’Asie

    1. [1] Jean Moulin University Lyon 3

      Jean Moulin University Lyon 3

      Arrondissement de Lyon, Francia

  • Localización: E-Spania: Revue électronique d'études hispaniques médiévales, ISSN-e 1951-6169, Nº. 25, 2016 (Ejemplar dedicado a: Crónica de 1344 / Les ports de la monarchie espagnole – Amérique / Semblanzas de los conquistadores)
  • Idioma: francés
  • Enlaces
  • Resumen
    • español

      En la época colonial, Acapulco desempeñaba un papel clave entre Asia, América y España; era la escala obligatoria del Camino de Asia, era el puerto asiático de América. De Sevilla a Veracruz, de las costas mexicanas a México, de la capital de la Nueva España a Acapulco, las informaciones, las mercancías y los hombres circulaban para alcanzar las Filipinas. Acapulco era el único puerto autorizado en América para llegar a Manila con la Nao de China que atravesaba el océano Pacífico. Cada año, durante la famosa feria, mercancías chinas, japonesas y filipinas se vendían allí, a la vez que desembarcaban gentes venidas de Asia incluso de la India portuguesa. Este puerto ocupó por lo tanto una posición peculiar en el sistema de comunicación de los castellanos. En este trabajo se analiza si representó una frontera entre América y Asia o, más bien, un eslabón decisivo en el sistema de comunicación americano-asiática de los españoles. Estudiar uno de los puertos americanos de la Monarquía hispana no sólo permite interrogarnos sobre la articulación de las redes de comunicación sino también a propósito de las circulaciones (comerciales, humanas, religiosas) entre Asia, América y Europa.

    • français

      Acapulco joue à l’époque coloniale un rôle déterminant entre l’Asie, l’Amérique et l’Espagne ; c’est une escale obligatoire sur le chemin de l’Asie, c’est le port asiatique de l’Amérique. De Séville à Veracruz, des côtes mexicaines à Mexico, de la capitale de la Nouvelle Espagne à Acapulco, les informations, les marchandises et les hommes circulent afin de rejoindre les Philippines. Acapulco est en effet le seul port autorisé en Amérique afin de se rendre à Manille grâce à la liaison maritime de la Nao de China qui emprunte les voies océaniques du Pacifique. Tous les ans, lors de la foire annuelle, des marchandises chinoises, japonaises et philippines y sont vendues, mais des hommes en provenance d’Asie voire de l’Inde portugaise y débarquent également. Acapulco occupe une place singulière dans le système de communication des Castillans, et l’on se demandera dans ce travail si cet avant-poste représente une frontière entre les Amériques et l’Asie ou, au contraire, un maillon décisif de la chaîne de communication américano-asiatique des Espagnols. Étudier l’un des ports américains de la Monarchie permet non seulement de s’interroger sur l’articulation de ses réseaux de communication, mais également d’analyser les différents types de circulations (commerciales, humaines, religieuses) qui s’établissent alors entre l’Asie, l’Amérique et l’Europe.


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