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Resumen de Comparativism and Colonizing Thinking in International Law

Jean d' Aspremont

  • English

    Comparison is a very common tool for international lawyers. In fact, international law is built around, and draws upon, constructions necessitating an exercise of comparison. In recent years, however, calls have been made to turn the familiar tool of comparison into a central way to engage with international law. This is the idea of those spearheading the rise of a new field called comparative international law. This article critically examines the promotion of comparison as a central mode of engagement with international law and scrutinizes some of the main features of the comparativist project. It particularly shows that the comparativist project, far from laying bare the plurality of international legal thought and practice, enables a thought-colonizing enterprise. The article ends with some reflective observations on the possibility of limiting colonizing thinking in international legal studies. In doing so, it argues that it must remain possible for international lawyers to engage with alterity in a way that does not unilaterally manufacture the “other,” silence it, and speak on its behalf. This approach is called counter-comparability.

  • français

    La comparaison est un instrument très ordinaire pour les internationalistes. En effet, le droit international s’articule autour d’un certain nombre de constructions qui nécessitent un exercice de comparaison. Ces dernières années, certains internationalistes ont proposé d’aller plus loin et de faire de la comparaison un outil central d’analyse en droit international. Cette idée se retrouve dans le projet de droit international comparé. C’est ce projet comparativiste qui retient l’attention ici. Cet article examine en effet les choix et les caractéristiques du projet comparativiste et cherche à démontrer en particulier que le projet comparativiste, bien loin de promouvoir un certain pluralisme de la pensée et de la pratique en droit international, favorise une pensée colonisatrice. Cet article offre par ailleurs une série de réflexions sur la possibilité de limiter, tant que faire se peut, la pensée colonisatrice dans le droit international. Il démontre qu’il doit être possible pour les internationalistes de se pencher sur l’altérité d’une manière qui ne fabrique pas unilatéralement l’“autre,” le condamne au silence et parle en son nom. Cette approche est dénommée la contre-comparabilité.


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