This article explores the issue of whether individuals who join enemy forces during international armed conflicts are entitled to prisoner of war status upon capture. It presents the long-running debate on the topic through a study of divided scholarly opinions and judicial decisions. An original analysis of the competing theories is conducted on the basis of available state practice, treaty interpretation methodology, and novel critical arguments and proposals. The article seeks to challenge the value attributed to mainstream academic opinions and judicial precedents and open the debate in an area of international humanitarian law that is still under development.
Cet article explore la question de savoir si les individus qui se joignent aux forces ennemies pendant les conflits armés internationaux ont droit au statut de prisonnier de guerre lors de leur capture. Le débat de longue date à ce sujet est présenté en vertu d’une étude d’opinions savantes et de décisions judiciaires divisées en la matière. Une analyse originale des théories concurrentes est effectuée sur la base de la pratique des États, de la méthodologie d’interprétation des traités, et de nouvelles critiques et propositions. L’article cherche à remettre en question la valeur attribuée à la jurisprudence et aux opinions académiques dominantes, ainsi qu’à ouvrir le débat dans un domaine du droit international humanitaire toujours en développement.
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