Resumen de Mathieu Larnaudie, Les Effondrés: Le pouvoir, l’argent et le romanesque...
- English
This paper analyses Mathieu Larnaudie's novel Les Effondrés, which was published by Éditions Actes Sud in 2010. Its aim is to show that his novel is built around two perspectives, literary and economic, but also to emphasize the belonging of Mathieu Larnaudie to the Inculte collective. This membership assures him a unique place. The Incultes are implementing a new way of looking at the real: it is the multifaceted nature of the interpretation of the real that interests them. As Les Effondrés illustrates perfectly, it is about a kind of de-totalization practised by the novel since the author leaves to the reader the possibility of reconstructing the text in his own way. The Incultes no longer have ideological force. Larnaudie's novel is not a personalized denunciation, much less a chronicle of the economic crisis that began in 2007, but a treatment of information already known by all his contemporaries, in a manner that is specific for a writer belonging to the Inculte collective. The analysis of Larnaudie's text shows us the very good knowledge the writer has of the economic problems caused by the subprime crisis and it confirms his strong membership of the Inculte collective. Consequently, it can once again be concluded that a literary work is indeed the product of a socio-economic, political, and cultural context, belonging to which plays a determining role in the constitution of a work.
- français
Cet article s’attache à analyser le roman de Mathieu Larnaudie, Les Effondrés, sorti aux Éditions Actes Sud en 2010. Son but et de montrer que ce roman est construit autour de deux perspectives, littéraire et économique, mais aussi d’insister sur l’appartenance de Mathieu Larnaudie au collectif Inculte. Cette appartenance lui réserve une place unique. Les Incultes disposent d’une nouvelle manière d’envisager le réel : c’est le caractère protéiforme de l’interprétation du réel qui les intéresse. Comme Les Effondrés l’illustre parfaitement, il s’agit d’une sorte de dé-totalisation pratiquée par le roman puisque l’auteur laisse au lecteur un travail de recomposition du texte à sa façon. Les Incultes n’ont plus de force idéologique. Le roman de Larnaudie n’est pas une dénonciation personnalisée, encore moins une chronique de la crise économique qui débute en 2007, mais le traitement d’une information connue par tous les contemporains à la manière d’un écrivain appartenant au collectif Inculte. L’analyse du texte de Larnaudie nous montre d’un côté la très bonne connaissance qu’a l’écrivain des problèmes économiques engendrés par la crise des subprimes et confirme par ailleurs la forte appartenance de celui-ci au collectif Inculte.
Par conséquent, nous pouvons conclure qu’une œuvre littéraire est bien le produit d’un contexte socio-économique, politique et culturel. Il s’agit d’une intégration qui joue un rôle déterminant dans la constitution d’une œuvre.
