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Cimetières pour les animaux de compagnie et micro-rites funéraires: Quelles frontières entre humains et animaux?

    1. [1] Université de Caen Normandie
  • Localización: Homme et la societé: revue internationale de recherches et de synthèses sociologiques, ISSN 0018-4306, Nº. 210, 2019 (Ejemplar dedicado a: Humanité & animalité / coord. por Salvador Juan), págs. 85-105
  • Idioma: francés
  • Títulos paralelos:
    • Pet cemeteries and funeral micro-rites: What boundaries between humans and animals?
  • Texto completo no disponible (Saber más ...)
  • Resumen
    • English

      In this article, we will study the human attachment towards their pets after their death through cemeteries reserved for them in France. What does this choice mean? Are these funeral rites? In view of this post mortem attachment, are the boundaries between humanity and animality displaced or even porous? At the beginning, we will contextualize this work by specifying how a sensitivity was built towards animals “of company” (pets) thanks to the singular movement of animal protection and the laws implemented since the 19th century. Then, in support of the study of two different pet cemeteries – the first one of its kind in Asnières and the pet cemetery of Grimbosq in Normandy – we will evoke the nature of the human attachment towards their pets, the manifestation of what seems to us to be funeral micro-rites. Finally, this practice seems to be an analyzer of our relationship to death, mourning and funerary rites as pillars of humanity. Does the fate of the mortal remain of pets in these cemeteries reflect only an anthropomorphism and/or other manifestation of sensitivity in our society?

    • français

      Dans cet article, nous étudierons les liens d’attachement des hommes envers les animaux de compagnie après leur mort au travers des cimetières qui leur sont réservés en France. Que signifie ce choix ? S’agit-il de rites funéraires? Au vu de cet attachement post mortem, les frontières entre humanité et animalité sont-elles déplacées, voire poreuses? En premier lieu, nous contextualiserons ce travail en précisant comment une sensibilité s’est construite envers les animaux devenus « de compagnie » grâce au mouvement singulier de la protection animale et des lois mises en œuvre dès le xixe siècle. Ensuite, à l’appui de l’étude de deux différents cimetières des animaux – celui fondateur d’Asnières et celui de Grimbosq en Normandie –, nous interrogerons aujourd’hui la nature de l’attachement des hommes envers leurs animaux. Nous évoquerons la manifestation de ce qui nous semble être des micro-rites funéraires. Enfin, cette pratique semble être un analyseur de notre rapport à la mort, au deuil et aux rites funéraires comme piliers de l’humanité. En réalité, le devenir de la dépouille mortelle des animaux de compagnie dans ces cimetières témoigne-t-il uniquement d’un anthropomorphisme et/ou d’une tout autre manifestation de la sensibilité dans notre société?


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