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Common Sense and Comparative Linguistic

  • Autores: Lucas Thorpe
  • Localización: Revue philosophique de la France et de l'etranger, ISSN 0035-3833, Nº. 1, 2021 (Ejemplar dedicado a: La normativité du sens commun), págs. 71-88
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Sens commun et linguistique comparative
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      I discuss the role of translatability in philosophical justification. I begin by discussing and defending Thomas Reid’s account of the role that facts about comparative linguistics can play in philosophical justification. Reid believes that common sense offers a reliable but defeasible form of justification. We cannot know by introspection, however, which of our judgments belong to common sense. Judgments of common sense are universal, and so he argues that the strongest evidence that a judgment is a part of common sense is that it is to be found in all languages. For Reid, then, evidence that a certain distinction is to be found in all languages is evidence that the distinction is part of common sense rather than being a common local prejudice. From such a perspective, empirical work in comparative linguistics can play a defeasible justificatory role in philosophical arguments. I contrast Reid’s position with the more radical position of defenders of the Natural Semantic Metalanguage approach, such as Anna Wierzbicka, who argues that only judgments that are translatable into all natural languages are justifiable. I show how such a position is rooted in an implausible view, although one common among cognitive scientists and linguistics, about the nature of concepts, which does not allow for novel concepts.

    • français

      Je traite du rôle de la traductibilité dans la justification philosophique. Je présente et défends d’abord la conception que Thomas Reid se fait du rôle que peuvent jouer les faits relatifs à la linguistique comparative dans la justification philosophique. Il estime que le sens commun offre une forme de justification fiable, quoique révocable. Pourtant, nous ne pouvons pas savoir, de manière introspective, lesquels de nos jugements relèvent du sens commun. Les jugements de sens commun étant universels, il soutient donc que la preuve la plus forte qu’un jugement relève du sens commun est qu’on le retrouve formulé dans toutes les langues : le fait qu’une distinction se retrouve dans toutes les langues prouve qu’elle relève du sens commun et n’est pas un préjugé local commun. Les travaux empiriques en linguistique comparative peuvent ainsi jouer un rôle justificatif révocable dans les arguments philosophiques. Je distingue ensuite la position de Reid de celle, plus radicale, de l’approche du Métalangage Sémantique Naturel qui, comme le fait Anna Wierzbicka, soutient que seuls les jugements traductibles dans toutes les langues naturelles sont justifiables. Cette position découle d’une conception peu plausible, qui est pourtant très répandue chez les linguistes et les chercheurs en sciences cognitives, qui ne fait pas place à des concepts nouveaux.


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