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Common Sense in Reid’s Response to Scepticism

  • Autores: Patrick Rysiew
  • Localización: Revue philosophique de la France et de l'etranger, ISSN 0035-3833, Nº. 1, 2021 (Ejemplar dedicado a: La normativité du sens commun), págs. 33-47
  • Idioma: inglés
  • Títulos paralelos:
    • Reid’s response to the sceptic: Some recent discussions
  • Enlaces
  • Resumen
    • English

      Thomas Reid is one figure whose epistemological views are bound up with common sense. As with his positive theory, however, Reid’s response to scepticism – what it’s meant to establish, and how – is a matter of controversy. Of course, insofar as it respects and defends our ordinary view of ourselves as having knowledge, and from a variety of sources, any response to scepticism is ‘commonsensical’ in the broad sense. Notably, however, recent interpreters of Reid, and contemporary figures who take inspiration from his views, differ in what role if any they see common sense itself as playing in Reid’s response to the sceptic – hence, in whether they think that response is commonsensical in some more substantive sense. Here, I argue that even those who do give common sense a place in Reid’s defense of our pretheoretic epistemological views underrate the importance therein of common sense as Reid conceives of it. Specifically, they overlook the fact that common sense has an irreducible normative aspect for Reid, and that an adherence to the first principles of common sense is, for him, a minimal requirement on rational judgment and action, a requirement which even the sceptic cannot evade.

    • français

      Le sens commun est au cœur des conceptions épistémologiques de Thomas Reid. Pourtant, tout comme sa théorie positive, la réponse de Reid au scepticisme – ce qu’elle est censée établir et la manière dont elle le fait – est sujette à débat. Certes, dans la mesure où elle respecte et défend notre conception ordinaire de nous-mêmes comme détenteurs de connaissances provenant d’une variété de sources, toute réponse au scepticisme relève bien du « bon sens », compris au sens large. Reste que des commentateurs récents de Reid, de même que des penseurs contemporains s’inspirant de ses conceptions, s’opposent quant au rôle que pourrait jouer, s’il en a un, le sens commun dans la réponse de Reid au sceptique, et donc sur le fait de savoir si cette réponse peut bien être dite de « bon sens » d’une manière plus substantielle. Je soutiens que même ceux qui lui accordent une place dans la défense par Reid de nos conceptions épistémologiques préthéoriques sous-estiment l’importance qu’y a le sens commun tel que le conçoit Reid. En particulier, ils omettent le fait que, pour Reid, le sens commun a un aspect irréductiblement normatif et qu’une adhésion aux premiers principes du sens commun est, pour lui, une obligation minimale à laquelle doivent se soumettre le jugement et l’action rationnels, obligation à laquelle même le sceptique ne peut se soustraire.


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