While the French were slowly coming out of the lockdown introduced in spring 2020 to cope with the Covid-19 pandemic, our colleague Jean Haëntjens was bringing out a new book arguing for ‘a satisfaction economy’. Striking a particular chord with the spirit of this period, in which many have once again learned to take time and to consume less and differently, the book advocates a changed frame of reference, in which we abandon the dominant principle of ‘all-out consumption’ that is currently dominant in developed societies. In this article, Haëntjens shows how the currently emerging propensity among our fellow citizens to move from a consumer society to a satisfaction society might be helped along. This is because reasoning in terms of satisfaction — rather than consumption at all costs or the accumulation of wealth — represents a way of incorporating the changes that have become essential for paying heed to the resource limitations of our planet. Societies seem increasingly inclined to go in this direction. It is now down to politicians to get on board with this change and give them the means to move to a ‘satisfaction economy
Alors que les Français sortaient à pas lents du confinement décrété au printemps 2020 pour faire face à la pandémie de Covid-19, notre collègue Jean Haëntjens publiait un nouvel ouvrage plaidant pour « une économie des satisfactions ». Résonant particulièrement avec cette période durant laquelle beaucoup ont réappris à prendre le temps et à consommer moins et différemment, cet ouvrage milite pour un changement de référentiel visant à abandonner le principe actuellement dominant dans les sociétés développées du « tout-consommation ». Dans cet article, Jean Haëntjens montre donc comment l’on pourrait accompagner la propension qui émerge aujourd’hui chez nos concitoyens de passer d’une société de consommation à une société de satisfactions. Car raisonner en termes de satisfactions et non plus de consommation à tout prix, ou d’accumulation de richesse, constitue un moyen d’intégrer les changements devenus indispensables pour tenir compte des limites de notre planète en matière de ressources. Les sociétés semblent de mieux en mieux disposées à aller dans ce sens ; aux politiques désormais de tenir compte de cette évolution et de leur donner les moyens d’entrer dans l’économie des satisfactions
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