Durant toute la période qui s’étend du début de la direction d’Émile Perrin à la Comédie- Française (1871) à la mort de Francisque Sarcey, l’influent feuilletoniste du journal Le Temps (1889), la critique dramatique se fait un devoir de lutter contre le développement de la mise en scène, qui lui apparaît comme un facteur de décadence du théâtre. Elle déploie, à cet effet, tout une série d’arguments. Ainsi, la rivalité supposée entre l’oeil et l’oreille empêcherait le spectateur qui regarde de bien entendre. La confusion générique induite par l’influence du grand spectacle menacerait, en outre, de faire basculer le théâtre dans le domaine de l’attraction et de l’exhibition ; enfin, que la richesse de la décoration soit perçue comme la cause ou comme la conséquence de la pauvreté du texte, un lien est régulièrement établi entre le progrès de la mise en scène et le déclin de l’écriture dramatique
Throughout the period from the start of Émile Perrin’s direction at the Comédie-Française (1871) to the death of Francisque Sarcey, the influential serial writer for the newspaper Le Temps (1889), dramatic critics campaign for fighting against the development of the staging, which appears as a factor of decadence of the theater. To this end, it deploys a whole series of arguments. Thus, the supposed rivalry between the eye and the ear would prevent the spectator who watches to hear well. The generic confusion induced by the influence of the big show would also threaten to tip the theater into attraction and exhibition. Finally, whether the richness of the decoration is perceived as the cause or as the consequence of the poverty of the text, a link is regularly established between the progress of the staging and the decline of dramatic writing
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