The participles of compound tenses have been the subject of special treatment among grammarians of Romance languages since the Renaissance. Such forms raise a fairly specific issue since their properties do not appear to be compatible with the class of participles as the Latin tradition defines it. Some suggest recategorizing these words by giving them a new designation or assigning them to a new class with more suitable properties. This study brings together a series of texts (15th-18th centuries) in which theoretical options are proposed, and it highlights the importance of recategorization for dealing with data that challenge the Latin descriptive model. Furthermore, the recurrence and commensurability of theoretical solutions in various traditions show the interest of going beyond the framework of national histories.
Les formes participiales des temps composés font l’objet d’un traitement particulier chez les grammairiens des différentes langues romanes depuis la Renaissance. Les formes participiales posent en effet un problème assez spécifique, dès lors que dans ces vernaculaires elles présentent des propriétés incompatibles avec la classe du participe telle que la définit la tradition latine. Certains proposent de recatégoriser ces formes en leur affectant une désignation ou une nouvelle classe avec des propriétés plus adaptées. La mise en série des options théoriques relevées dans un corpus étendu (XVe-XVIIIe s.) tend à souligner l’importance de cette manière d’appréhender les données qui mettent à l’épreuve le modèle descriptif latin. Par ailleurs, la récurrence et la commensurabilité des solutions théoriques dans diverses traditions montrent l’intérêt de sortir du cadre des histoires nationales.
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