This paper discusses how theories of definition and probabilistic theories of categorization could help distinguish between translation and (literary film) adaptation, and eventually between translation (TS) and (literary film) adaptation studies (LFAS). Part I suggests readopting the common parlance definition of “translation” as the accurate rendition of the meaning of a verbal expression in another natural language, and “adaptation” as change that leads to better fit. Readopting these common parlance definitions entails categorical implications. The author discusses three parameters: whereas “translation” represents an invariance-oriented, semiotically invested, cross-lingual phenomenon, “adaptation” refers to a variance-oriented phenomenon, which is not semiotically invested, and entails better fit. Part II discusses how theories of categorization could help distinguish between TS and LFAS. The study of the disciplinarization of knowledge involves epistemic and socio-political conditioners. This section concludes that medium specificity, i.e., the linguistic versus lit-film paradigm, plays a major role in separating TS from LFAS. Another player that deserves more attention is the Romantic as opposed to the Classicist value system.
Le présent article porte sur la façon dont les théories de la définition et certaines théories de catégorisation graduelle pourraient contribuer à distinguer la traduction et l’adaptation (filmique de textes littéraires), ainsi que les disciplines respectives qui étudient ces phénomènes. La première partie propose d’adopter les définitions du langage commun et de définir la traduction comme la reproduction correcte d’une expression verbale dans une autre langue naturelle, et l’adaptation comme un changement qui entraîne une amélioration. Ces définitions entraînent des implications de catégorisation. L’auteur discute de trois paramètres : alors que la définition de « traduction » implique un « non-changement », une « application sémiotique » et un « passage d’une langue naturelle à une autre », celle de l’« adaptation » implique un « changement », une « absence d’application sémiotique » et une « amélioration ». La deuxième partie étudie comment les théories de catégorisation peuvent contribuer à distinguer l’étude de la traduction et celle de l’adaptation filmique de textes littéraires. L’étude de la disciplinarisation concerne des paramètres épistémologiques et sociopolitiques. Parmi ceux-là, la spécificité médiatique, c’est-à-dire le paradigme linguistique versus film littéraire joue un rôle primordial. Parmi ceux-ci, l’auteur traite de la compétition entre les systèmes de valeurs romantique et classiciste.
© 2001-2024 Fundación Dialnet · Todos los derechos reservados